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Renforcement des capacités de gestion de la sécurité sanitaire des produits alimentaires de la filière fruits et légumes kirghizes
STDF/PG/569
Début:
01/01/2020
Fin:
30/06/2024
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Statut
Terminé
FF766E94-8490-4D70-AC75-633A89F5FC4F
Valeur du projet (US$)
746,210
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Contribution STDF (US$)
570,000
Bénéficiaires
Kyrgyz Republic
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Entités de mise en oeuvre
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO)
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Partenaires
Association of Fruit and Vegetable Enterprises (AFVE), Kyrgyz Republic
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Ce projet du STDF visait à accroître la compétitivité et la durabilité de la filière kirghize des fruits et légumes en améliorant le respect des normes de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Il avait pour objectif de renforcer la capacité des agriculteurs, des transformateurs de produits alimentaires et des autorités nationales de satisfaire aux prescriptions sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l'Union économique eurasiatique (UEE), dans le but plus général d'accroître l'accès à des marchés régionaux à forte valeur et d'améliorer les moyens de subsistance d'environ 323 000 petits exploitants.

Le Kirghizistan a adhéré à l'Union économique eurasiatique (UEE) en 2015, avec une période de transition de trois ans pour s'aligner sur le cadre règlementaire SPS de l'Union. Cette décision était censée stimuler les exportations agroalimentaires, mais le pays a au contraire fait face à une baisse des exportations et à une augmentation des importations en provenance d'autres membres de l'UEE. Malgré la période de transition, les opérateurs kirghizes du secteur alimentaire ont été tenus de démontrer qu'ils satisfaisaient aux prescriptions en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires de l'UEE pour avoir accès à ces marchés.

Dans le même temps, la demande croissante de produits sûrs et de haute qualité des consommateurs au Kirghizistan, en particulier des supermarchés, a exercé une pression significative en faveur de l'alignement sur les mesures de l'UEE. Cependant, le système SPS du pays continuait de dépendre des normes GOST obsolètes, centrées sur la certification du produit final, et ne disposait pas de méthodes d'inspection et d'audit modernes fondées sur les risques.

Les contraintes de capacités auxquelles faisaient face les spécialistes nationaux, les organismes publics de contrôle et les opérateurs du secteur alimentaire empêchaient encore davantage les progrès. Les bonnes pratiques agricoles (BPA), le système d'analyse des risques et des points de contrôle critiques (HACCP) et les méthodes d'évaluation des risques étaient peu connus.

Le projet devait jouer un rôle déterminant en modernisant les connaissances en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires et les systèmes y relatifs dans tout le Kirghizistan. Il a appuyé la mise en conformité avec les normes internationales et les normes de l'UEE, contribué à préserver un accès aux marchés pour les exportations kirghizes et fourni des preuves concrètes des progrès réalisés en vue de l'alignement règlementaire, une condition essentielle pour obtenir la prorogation de la période de transition de l'UEE.

1. Renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires dans le secteur des fruits et légumes

Le projet a renforcé les connaissances et pratiques en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires dans la filière des fruits et légumes du Kirghizistan, ce qui a contribué à l'alignement sur les normes de l'UEE et du Codex. Deux rapports nationaux ont évalué les risques relatifs à l'innocuité des aliments, les lacunes en matière d'infrastructure et les difficultés juridiques, servant de base à des interventions ciblées.

De nouvelles directives HACCP, conçues spécialement pour les transformateurs de fruits et légumes, ont été élaborées. Elles seront utilisées à l'avenir au niveau national comme manuel par les formateurs.

2. Renforcement des systèmes nationaux de formation et des services de conseil

Un plan national de formation normalisé a été élaboré et mis en œuvre dans le cadre d'une collaboration avec l'Association kirghize des entreprises de fruits et légumes (AFVE), le Centre TES et les universités techniques.

Quarante-cinq spécialistes nationaux de la sécurité sanitaire des produits alimentaires ont été formés par la FAO, et 16 formateurs principaux et assistants ont été sélectionnés pour exécuter le programme. Entre juillet et novembre 2023, ces formateurs se sont adressés à 1 560 agriculteurs (704 femmes, 856 hommes) dans le cadre de 75 sessions de formation aux BPA et ont formé 86 membres du personnel de 37 entreprises de transformation au système HACCP.

Les connaissances acquises sont significatives: les notes obtenues par les agricultures sont passées de 21,8% à 78,8% après la formation, et 87% des membres du personnel du secteur de la transformation ont obtenu des résultats supérieurs à 80% aux examens organisés à l'issue de la formation. Les supports de formation étaient disponibles en russe et en kirghize, et on envisage maintenant de les intégrer dans les cursus universitaires.

3. Amélioration des capacités des autorités compétentes chargées des inspections et de la mise en conformité

Dans le cadre du projet, le Ministère de la santé, le Ministère de l'environnement et le Ministère de l'agriculture ont reçu un soutien pour élaborer des orientations nationales relatives à l'inspection fondée sur les risques des transformateurs de fruits et légumes, qui sont alignées sur le système HACCP et les règlements de l'UEE. En outre, deux listes d'inspection et un résumé des mesures d'amélioration HACCP ont été présentés au gouvernement pour examen. Pour renforcer encore les capacités, 49 fonctionnaires chargés du contrôle des aliments (37 femmes, 12 hommes) ont été formés en 2 phases au système HACCP, aux bonnes pratiques d'hygiène (BPH), aux BPA et aux techniques d'inspection sur la base des cadres du Codex et de l'UEE.

1. Cartographier et formaliser la base de données nationale sur les transformateurs

Une cartographie complète des transformateurs de fruits et légumes est nécessaire pour identifier les lacunes dans les registres officiels existants. Le fait de mettre au point une base de données centralisée et à jour qui soit intégrée dans les systèmes nationaux d'information sur l'agriculture renforcera l'efficacité de la réglementation, des formations dispensées et des initiatives menées sur l'accès aux marchés.

2. Susciter une prise de conscience sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires et la certification

Des campagnes d'information ciblées devraient sensibiliser les agriculteurs et les consommateurs à l'importance de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et au rôle des certifications telles que les BPA et la certification HACCP. L'inquiétude du grand public concernant l'innocuité des aliments peut être un facteur déterminant pour l'adoption. À l'avenir, les efforts devraient porter sur des activités de sensibilisation ciblées, l'information du public à propos de l'importance de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et le rôle de la certification dans la vérification de la conformité.

3. Parachever et mettre en œuvre la loi nationale sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires

Il convient de faire fond sur le soutien fourni dans le cadre du projet pour élaborer la nouvelle loi nationale sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires et de poursuivre les efforts en vue de parachever, d'adopter et d'appliquer la législation. Pour cela, il convient d'élaborer les règlements d'application y relatifs et des lignes directrices opérationnelles. Un cadre juridique solide est nécessaire pour institutionnaliser l'innocuité des aliments, normaliser les inspections et soutenir le respect des règles.

4. Renforcer les capacités des inspecteurs chargés de la sécurité sanitaire des produits alimentaires au niveau régional

Pour garantir la mise en œuvre effective de la nouvelle règlementation en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, il convient de développer la formation des inspecteurs, en particulier dans les régions mal desservies. Les inspecteurs devraient avoir les moyens non seulement de faire respecter les règles, mais aussi d'offrir des orientations techniques aux entreprises alimentaires. Le fait d'apporter un soutien institutionnel et de dispenser des formations de perfectionnement contribuera à améliorer les compétences professionnelles des services d'inspection et à renforcer la confiance des parties prenantes.

5. Renforcer la surveillance réglementaire de l'utilisation des pesticides et des produits agrochimiques

Les organismes publics devraient examiner et actualiser la règlementation relative à l'importation, à la circulation et à l'utilisation des pesticides et des produits agrochimiques. Le fait d'aligner la législation nationale sur les normes internationales améliorera la sécurité le long de la chaîne de valeur et réduira les risques de non-conformité dans les échanges régionaux.

6. Renforcer les capacités des agriculteurs en ce qui concerne les mesures SPS et l'accès aux marchés régionaux

Les agriculteurs ont besoin de formations pratiques sur les prescriptions SPS, en particulier sur celles relevant du cadre de l'UEE. Ce soutien additionnel devrait mettre l'accent sur la réduction des pertes post-récolte et l'amélioration de la qualité des produits au moyen de meilleures pratiques de transformation, d'emballage, d'étiquetage, de stockage et de transport.

7. Élargir l'accès aux services de conseil et aux connaissances techniques

Il est essentiel d'élargir l'accès aux services de conseil et de vulgarisation pour que la mise en conformité avec les systèmes de sécurité sanitaire des produits alimentaires tels que les systèmes HACCP, ISO 22000 et FSSC 22000 s'inscrive dans la durée. Le fait d'investir dans le renforcement de l'infrastructure des services de conseil et des plates-formes de partage de connaissances aidera les transformateurs à renforcer les systèmes internes et réduira peu à peu la dépendance à l'égard du soutien externe.

Bénéficiaires
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